22.11.06

Vers Siglusfjödur !

Lundi 14

Grosse journée.
Après avoir quitté la région de Myvatn, on roule en direction d’Akureyri la capitale du nord.
En chemin on passe prés Godafoss « la chute des dieux ».
Cette chute d’eau est fort jolie, mais nettement moins impressionnante de Dettifoss, on reste un peu sur notre faim
Qu’importe ! Il n’y à pas que des cascades a voir, et au lieu d’aller tout droit vers Akureyri on décide de faire un détour pour voir les anciennes fermes de Laufàs.
Ce sont d’anciens habitats traditionnels reconstitués, les murs sont en tourbe, la façade en bois et le toit est recouvert d’herbe.
Le vent s’est levé, et la température tombe d’un coup.
On fini par arriver à Akureyri, on mange un bout sur le parking, avec notre 2cv, nos dégaines de baroudeurs crade et nos soupe cuisiné au réchaud à essence, les Islandais doivent se demander de quel pays sous développé on vient.
La visite de la ville permet de reprendre contact avec la civilisation, l’atmosphère de la ville à un petit quelque chose de « pays de l’est », sans doute due aux façades un peu ternes et le ciel gris.
On profite de la bibliothèque pour envoyer quelques mails, puis on passe se ravitailler au supermarché Bonus du coin.
Ca fait plaisir de retrouver des prix à peu prés convenable le yaourt par exemple passe de 90 isk à 50 isk soit 50 centimes d’euros.
Les soutes de la deuche sont pleines de victuailles, on peu donc reprendre la route.
L’objectif est de rallier Siglüsfjördur, mais au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans les montagnes le temps devient plus sombre et la pluie de plus en plus importante.
Bref on ne voit rien du paysage, la route en terre ruisselle et c’est très tardivement que l’on arrive à destination.
L’endroit est assez glauque, il n’y a personne, il pleut et le camping est une espèce de pelouse détrempée coincée entre le port et le centre ville.
On hésite, il est 21h00 il fait jour mais les condition pour cuisiner ne sont pas top et le soi-disant camping gratuit ne l’est pas.
Allez, on ne reste pas ici, on reprend la route.
Une heure de route supplémentaire pour dénicher un camping gratuit et sortir de la pluie à Hofsos.
On cache la 2cv derrière une rangée d’arbustes, et c’est avec du pain de mie et du fromage à tartiner aux tomates que l’on terminera cette journée.

km du jour : 350

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