7.12.06

Blaa lonid !

Lundi 21


Réveil tardif, en sortant la tête de la voiture je distingue déjà 2 bus de garé devant l’entre du Blue lagoon. Zut ! Va y avoir plein de monde !

Tant pis, Auréle me motive et on se dirige vers cet endroit assez irréel : au milieu d’un champ de lave, il y a une étendue d’eau bleu flashi a 40° ainsi qu’une usine de géothermie qui crache des volutes de vapeur en arrière plan.

Passé la caisse et la douche obligatoire, c’est un vrai bonheur que de mijoter dans cette eau laiteuse pendant 2 heures.

Seule la faim est capable de nous faire sortir du bain.

De retour sur le parking nous rencontrons 2 autres Français qui voyage en stop, ils terminent leur périple et visiblement en sont content.

Pendant ce temps arrive Laurent, un autre Français que l’on a rencontré sur le bateau.

Naturellement nous allons passer une bonne partie de l’après midi a discuter, on ne se refait pas.

On quitte tout le monde, la route nous attend (pour Laurent c’est le Blue lagoon qui l’attend)

Et comme rouler ne nous fait pas peur, c’est en direction de la péninsule de snaeffelsness que nous mettons le cap.

Pour gagner un peu de temps on choisi de payer les 1000kr du tunnel qui passe sous l’Hvalfjördur plutôt que d’en faire le tour.

Le tunnel est en fait 2 pentes à 20% qui se rejoignent au milieu sous le fjord, la deuche peine dans la montée et les kilomètres passent lentement.

Mais finalement on atteint Borgarnes, commence alors la visite de la péninsule.

Les multiples bavardages de l’après midi on un peu retardé notre départ, on finit pas trouver un bivouac au milieu de la lave pour faire halte.

Et la surprise ! Au milieu du chemin un drôle de petit animal nous barre la route, ce que l’on a pris pour un gros chat au début est en fait un renard polaire.

Voyant que ses aboiements ne nous font pas peur, il s’enfuit vers son terrier quelque part au milieu des laves.

L’endroit est assez impressionnant pour dormir, il n’y a pas un bruit, c’est dingue comme on dort bien dans ce pay.


Km du jour : 190.

Allons au sud !

Dimanche 20


Il est 10h, il fait toujours beau, à croire que le temps pluvieux d’Islande n’est qu’une légende.

Nos voisins Islandais nous invite à un barbecue ce midi, on ne refuse pas ce sera l’occasion de sortir notre dernière bouteille de vin.

On partage donc leurs repas, comme il doivent reprendre la route dans l’après midi (et nous aussi) nous leurs offrons la bouteille de vin.

On apprend les mots Islandais des mets présent dans nos assiettes, on explique la suite du périple, et on se renseigne sur la difficulté de certaines pistes.

Arrive le moment de partir, nous allons descendre un peu au sud faire le tour de la péninsule de Reykjanes.

On fait nos adieux, et on reprend de nouveau la route.

On fait quelques tours en rond pour sortir de Reykjavik puis on finit par trouver la 2x2 voies qui nous mène vers Keflavik.

Il est déjà tard, quand on entame le tour de la péninsule.

On fait un arrêt pour faire un tour entre le continent Americain et Européen, puis je décide d’aller suivre une piste qui longe la faille.

On finira par s’ensabler, car la piste arrive au milieu des dunes (Aurel diras que je l’ai fait exprès, alors que je ne pensait pas trouver un sable aussi mou…)

Demi tour on retrouve la route un peu plus loin (après d’autres passages dans le sable) puis on continue notre visite au milieu de cet univers de lave et de mousse.

Passé Grindavik , la piste devient glissante mais elle nous emmène vers le lac Kleifarvatn le point de vue est sympa.

Passé le lac, on découvre une petite piste qui part sur la gauche, c’est la 428 et elle serpente entre les crêtes.

A faire au soleil couchant comme nous, l’ambiance est fantastique il n’y a personne.

Cependant il est déconseillé de s’y engager avec une petite voiture normale, certains endroits demande un peu de garde au sol.

La nuit tombe et on reprend la route en direction du blue lagoon, en route on rencontrera 2 Français avec leur yaris dans le décor.

La route est un vrai tapis de billes, et un les virages demande parfois beaucoup d’attention.

On viendra leur donner un coup de main, ainsi que deux Islandais qui passait par la.

Une marche arrière de pick up et l’affaire est jouée.

Comme d’hab. On passera une bonne heure à discuter, ils nous disent que c’est la troisième fois qu’ils nous croisent en 2 semaines, c’est vrai qu’on est bien reconnaissable.

On ne sait pas s’ils ont pus récupérer leur caution, la voiture ayant souffert.

Le voyage aurait pus se terminer aussi pour nous, un dos d’âne énorme est venu nous pourrir la fin de soirée lors de la traversée de Grindavik, je ne l’avais pas vu et c’est a 60km/h que l’on a franchit l’obstacle.

Les renforts de châssis on tenus le coup, heureusement d’ailleurs ! Mais un léger affaissement coté gauche m’oblige à régler la hauteur de caisse pour corriger le défaut.

On décide de dormir sur le parking du Blue lagoon, pour aller se baigner demains à la première heure.


Km du jour : 150

Reykjavik !

Samedi 19


Journée de la culture à Reykjavik, et comme il fait beau ou passe la journée à flâner au milieu des gens et des ruelles.

Il y a des concerts partout, les rues sont bondées.

On est impressionné par l’implication des enfants dans les différents concerts et spectacles de rue que nous voyons.

Des groupes d’enfants jouent du rock sur de grande scène, le plus sérieusement du monde alors que d’autres réalisent des demos de hip-hop avec sono et DJ.

La ville est agréable, il y a beaucoup de petites boutiques sympas, pas mal de fringues (les prix ne sont pas à notre portée)

Cette journée « carte blanche » fait du bien, après 18 jours de déplacement permanent.


On terminera la journée en dégustant une tisane en regardant le feu d’artifice depuis le camping.